Le besoin réciproque de confiance et de sécurité
L’authenticité requiert en premier lieu d’avoir confiance en soi et de bien se connaître, ce qui permet de mieux appréhender ses interlocuteurs, en instaurant un climat de confiance. Cette confiance est interdépendante du besoin de sécurité comme par exemple, respecter l’autre en lui laissant la place et le temps de s’exprimer comme il le souhaite.
Les conventions sociales, la vie professionnelle nous demandent de jouer un rôle, ce qui ne veut pas dire porter un masque. Jouer un rôle peut se traduire par remplir des fonctions, qu’elles soient professionnelles, familiales, institutionnelles, amicales…et non pas se cacher derrière un masque qui nous permet de ne pas assumer nos actes, de se conformer aux désirs de l’entourage, de se mentir à soi-même, de faire semblant, d’oublier ses valeurs, d’être quelqu’un d’autre, par bienséance. Mais à force de porter le masque depuis très longtemps, on finit par ne plus savoir qui l’on est vraiment: le masque ou soi ? ! C’est comme Jim Carrey dans le film « The Mask », il finit par ne plus pouvoir l’enlever, tellement il se sent bien dans ce rôle de toute puissance !
Mais vous me direz, si l’on est bien avec notre masque, quel est le problème ? Et bien, un jour ou l’autre, le masque tombe ! L’écart entre ce que nous sommes vraiment et ce que nous affichons se creuse, jusqu’à devenir un gouffre. Et là, il est beaucoup plus difficile, de rétablir la passerelle pour retrouver l’alignement et la sérénité.
Et je sais de quoi je parle !
Je faisais, il y a quelques années, partie de ces femmes que l’on appelle « les working girls, les wonderwomen, les warriors ». Ces femmes « parfaites », à la maison, au travail, avec leur mari, avec leurs enfants, super actives…Je portais ce masque. Je ne prenais pas le temps de respirer, de prendre conscience de ce que je faisais. J’étais en pilotage automatique. Et pourtant tout me semblait parfait !
Et puis, un jour, la machine s’est grippée. Mon masque a commencé à se fissurer puis il est tombé.
Je n’ai jamais voulu être une femme parfaite et je ne l’ai d’ailleurs jamais été. J’adore prendre mon temps même je suis également d’une énergie débordante. Mais ce n’est pas antinomique. J’ai cessé de vouloir répondre aux injonctions « sois parfaite » et « dépêche-toi » et j’ai commencé à respirer ! Je médite aujourd’hui tous les matins et tous les soirs et je sais ce qui est bon pour moi.
Et en tant que coach, je me sens plus alignée et plus à même de transmettre ces valeurs d’authenticité !
L’authenticité, un outil d’aide à la décision
L’authenticité, c’est avoir conscience de ce qui est essentiel pour soi. C’est avoir une vision plus juste de ses besoins, apprendre à s’aimer, à se respecter et à se fixer ses limites. C’est être fidèle à soi car cela créé le sens de notre existence.
Lorsque nous savons ce qui est bon pour nous, nous pouvons agir en conséquence.
Les émotions, de bons indicateurs
Le corps est une machine incroyable. Il nous a donné les émotions, merveilleux messagers envoyés par notre corps pour nous indiquer ce qui est bon ou pas pour nous. Il suffit juste de les repérer, d’en tenir compte, de les accepter et de mettre des mots dessus pour prendre les bonnes décisions.
Il existe six émotions primaires